Douze personnes, dont deux policiers, sont mortes et neuf autres ont été blessées ce mercredi lors d’une attaque à la kalachnikov et au lance-roquette menée par au moins deux hommes cagoulés au siège du journal satirique Charlie Hebdo à Paris.
La fusillade a eu lieu dans le hall et devant le siège de l’hebdomadaire. Les agresseurs ont pris la fuite et sont toujours activement recherchés.
Le président François Hollande a déclaré qu’il s’agissait d’un attentat terroriste d’une « exceptionnelle barbarie ».
De son côté, le premier ministre Manuel Valls a décidé de relever le plan Vigipirate contre les attentats à son niveau le plus élevé dans la région Ile-de-France.
Des hommes cagoulés, vêtus de noir, et lourdement armés, ont pénétré dans les locaux de l’hebdomadaire, dans le XIe arrondissement, a rapporté sur iTELE un journaliste de l’agence Première ligne, dont les locaux sont situés juste en face.
Deux homes cagoulés sont entrés dans l’immeuble avec des Kalashnikovs », a précisé un témoin de la scène, Benoit Bringer. « Quelques minutes plus tard, nous avons entendu plusieurs tirs.
Ils en sont ensuite ressortis et, les voyants armés, « trois policiers arrivés en vélo sont repartis », a ajouté M. Bringer. Les agresseurs sont ensuite montés à bord d’une voiture après avoir crié dans la rue. Ils ont ensuite pris la fuite.