Le Conseil des ministres examine plusieurs projets de loi organique à caractère économique

Au nom du président de la République, Kaïs Saïed, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a présidé, jeudi soir, au Palais du gouvernement à la Kasbah, une réunion du Conseil des ministres consacrée à l’examen d’une série de projets de loi organique à caractère économique.
À l’ordre du jour, le Conseil a examiné :
- Un projet de loi organique portant approbation des amendements apportés à la convention régionale sur les règles d’origine préférentielles paneuro-méditerranéennes (convention PEM).
- Un projet de loi organique portant approbation de la modification du protocole (B) de l’accord de libre-échange entre la République tunisienne et les États de l’Association européenne de libre-échange (AELE).
- Un projet de loi organique portant approbation de la modification de l’accord euro-méditerranéen d’association entre la Tunisie, d’une part, et la Communauté européenne et ses États membres, d’autre part.
Selon un communiqué officiel, ces projets de loi s’inscrivent dans le cadre de la politique de la Tunisie visant à honorer ses engagements internationaux et à consolider les acquis réalisés, notamment au regard de l’intégration du tissu industriel tunisien dans l’espace euro-méditerranéen et du développement de multiples partenariats.
La région euro-méditerranéenne constitue un espace stratégique de première importance pour les exportations tunisiennes, en raison de la proximité géographique, de la complémentarité économique et de l’interconnexion des chaînes de valeur. Elle représente également la première destination des produits tunisiens, notamment industriels, agricoles et agroalimentaires, bénéficiant d’un accès préférentiel à des marchés regroupant plus de 500 millions de consommateurs.
L’adoption de ces projets de loi permettra de raffermir la présence de la Tunisie sur les marchés euro-méditerranéens, lesquels absorbent près de 80 % des exportations tunisiennes. Les entreprises tunisiennes pourront ainsi mieux s’intégrer aux chaînes de production européennes et mondiales, en particulier dans les secteurs des composants automobiles, des industries électriques et électroniques, ainsi que du textile et de l’habillement, renforçant la compétitivité et la valeur ajoutée des exportations nationales.
Par ailleurs, la région euro-méditerranéenne constitue un environnement favorable à l’investissement, au transfert de technologies et au savoir-faire, contribuant à la diversification et à l’amélioration de la qualité des exportations tunisiennes, tout en consolidant l’intégration de la Tunisie dans l’économie régionale et internationale.
La cheffe du gouvernement a souligné la nécessité d’assurer une cohérence totale de l’action gouvernementale, afin de garantir le bon fonctionnement des services publics, d’améliorer la qualité des prestations et d’accélérer les grandes réformes structurelles au sein des organismes publics, dans le but de stimuler l’investissement et de créer de nouveaux emplois.
Elle a également insisté sur l’adoption d’une approche nouvelle et globale, rompant avec les méthodes classiques et obsolètes, à travers la simplification des procédures et la recherche de solutions immédiates lors du traitement des dossiers à tous les niveaux central, régional et local, en réponse aux aspirations du peuple tunisien et afin de concrétiser les objectifs de la révolution en matière d’emploi, de liberté et de dignité nationale.
À la clôture des travaux, la cheffe du gouvernement a réaffirmé que la Tunisie a fait le choix d’élargir ses partenariats stratégiques internationaux et de fonder ses relations extérieures sur la trilogie du respect mutuel, de l’égalité et de l’intérêt commun, conformément aux orientations du président de la République, dans le respect de la souveraineté nationale et des choix du peuple tunisien.




11° - 19°








