C’est un « ami personnel » de l’ancien chef de l’Etat. Autant dire que Nicolas Sarkozy n’allait pas se lancer dans une longue diatribe contre Mohammed VI, l’actuel roi du Maroc. En visite à Casablanca dimanche soir, Nicolas Sarkozy a profité d’une réunion publique devant 400 personnes pour vanter la gestion du pays par le roi Mohammed VI, estimant que le Maroc était « un maillon fort » du Maghreb.
Avant d’être reçu, ce lundi, comme un chef d’Etat par trois ministres régaliens avant une audience devant le roi lui-même, l’ancien chef de l’Etat a donné le ton devant ses militants réunis à la tombée de la nuit à Casablanca.
« Il y a un roi qui tient la barre »
« J’avais indiqué au roi que, pour moi, (…) il ne pouvait être question de commencer ma visite du Maghreb pour Les Républicains sans débuter par le Maroc », a déclaré Nicolas Sarkozy, en ouverture d’une réunion de la section locale de son parti à Casablanca, la capitale économique marocaine.
Diplomatie : Mohammed VI et François Hollande se réconcilient
« Depuis 1999, il y a un roi qui tient la barre. (…) Depuis 1999, quel pays arabe a fait un tel chemin vers la modernité ? », s’est interrogé NIcolas Sarkozy. « Vous vivez dans un pays stable, et quand il y a eu toute la période des Printemps dits arabes, beaucoup d’observateurs ont vu le Maroc comme un maillon faible, mais il a été un maillon fort », a encore déclaré l’ancien Président à son auditoire.
« Il faut un Schengen 2 »
Lors de la séance de questions-réponses, l’ex chef de l’Etat ne s’est pas attardé sur la récente controverse en France liée à ses propos sur la migration. Jeudi, il avait provoqué l’ire de la gauche en comparant l’afflux de migrants en Europe à une grosse fuite d’eau.
Sarkozy compare la situation des migrants à une fuite d’eau
« D’abord, le fait que ça soit des migrants ne change rien au fait que ce sont des êtres humains », a fait valoir d’emblée Nicolas Sarkozy, interrogé sur cette thématique. Il a alors réitéré sa volonté d’en finir avec Schengen. « Il faut un ‘’Schengen 2’’ dans lequel ne rentreront que les pays ayant adopté la même politique migratoire », a-t-il dit.
(20minutes.fr )