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#Balancetonhopital: Une campagne pour dénoncer l’état « catastrophique » des hôpitaux publics

Un groupe de jeunes médecins a lancé lundi une campagne sur les réseaux sociaux pour dénoncer l’état « catastrophique » des hôpitaux publics, via le hashtag, #Balancetonhopital, à la suite du décès de 12 nourrissons au service de réanimation de l’hôpital Rabta à Tunis.

Cette campagne a pour objectif de dévoiler les carences dans les hôpitaux publics en Tunisie à travers des images réelles et des postes que les médecins et le staff médical s’attelleront à publier sur les réseaux sociaux. Ces jeunes médecins ont publié des postes faisant montre de la situation déplorable de l’infrastructure des hôpitaux publics, le manque flagrant d’hygiène et d’équipements et ont relayé le faible budget alloué aux hôpitaux dans les régions. La campagne a démontré dans son premier jour de lancement, l’état de délabrement de l’infrastructure des hôpitaux à travers des exemples édifiants, à l’instar d’un cas d’explosion des canaux d’égout dans une salle d’opération, accompagnée d’une coupure de courant, obligeant les médecins à recourir à la respiration artificielle rudimentaire pour finir l’opération. A cet effet, le vice président de l’association tunisienne des jeunes médecins a publié sur son compte facebook que « le transfert d’un patient d’un département à un autre dans un hôpital universitaire, oblige de passer par un amas d’ordures, et c’est à un approche du patient que revient cette tâche, au vu du manque du personnel, résultat du gel des recrutements dans le secteur sanitaire ».  » La situation à l’hôpital Ibn Al Jazzar à Kairouan est encore pire », selon lui, « lors du transfert des nouveau-nés du service de maternité au service de néonatalogie, le médecin se retrouve dans l’obligation de porter les nouveau-nés à même les bras et de traverser un terrain de fortune où les chiens errants font la loi ». Le directeur de l’hôpital Ibn Jazzar à Kairouan a indiqué dans un poste relayant la teneur d’une réunion avec les médecins de l’hôpital: « Nous ne disposons pas de budget, le ministère ne peut ou alors, ne veut pas fournir une rallonge budgétaire, nous devons donc choisir entre se procurer quelques médicaments, ou bien des produits de consommation de tous les jours ou, remplacer les fonctionnaires mis à la retraite ». Il a indiqué à cet effet que « les médecins, les infirmiers et les techniciens n’ont pas encore touché leurs primes pour les permanences qu’ils ont assuré des mois durant », a-t-il dit, et d’ajouter que « les factures d’eau et d’électricité restent également impayées durant plusieurs mois. « la date d’éligibilité est pour le mois prochain et en cas de non payement, l’électricité et l’eau seront coupées sur tout l’hôpital », a-t-il relevé. Un jeune médecin a souligné à cet égard que le générateur électrique de l’hôpital universitaire Farhat Hachad à Sfax, est tombé en panne, provoquant une coupure d’électricité au département de maternité où des nouveau-nés se faisaient réanimés, et au même moment où se tenaient des interventions chirurgicales ».

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