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Bouali Mbarki : « La situation de la Tunisie est catastrophique et cela incombe à tous, notamment l’UGTT »

Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Bouali Mbarki, est revenu sur le remaniement ministériel imminent et la position de l’UGTT, dans une interview accordée ce lundi 4 septembre 2017 à Mohamed Salah Laâbidi et Mohamed Bouôud dans l’émission « El Blad el Youm » de la Radio nationale.

M. Mbarki a profité de l’occasion pour réitérer la position de l’UGTT et son refus des quotas partisans pour le prochain remaniement ministériel.

«Nous n’avons pas de problème avec le fait que les partis politiques, ayant gagné les élections, aient le droit d’exercer le pouvoir, mais il faut qu’ils proposent des personnalités qualifiées, capables de solutionner les problématiques et les dossiers brûlants», a-t-il expliqué.

Le syndicaliste a, également évoqué les tiraillements que subit Youssef Chahed : «Il est dans une position très difficile et non enviable !», a-t-il souligné, en soutenant que le chef du gouvernement a certes un soutien populaire, mais n’a aucun soutien politique pour le moment.

Ceci dit, il a affirmé que «le chef du gouvernement doit prendre ses responsabilités et les décisions qui s’imposent, en tenant compte d’une seule chose : l’intérêt de la nation». Et d’ajouter : «On veut que ce gouvernement réussisse et il doit réussir ! L’intérêt de la Tunisie est au dessus de tout !»

 

Bouali Mbarki a émis une mise en garde : «La Tunisie ne supportera plus pour longtemps le report de certains dossiers. La situation du pays est catastrophique et cela incombe à tous, notamment l’UGTT», et de se rattraper «Certes, l’UGTT propose ses idées et sa vision mais ce n’est pas elle qui commande !».

Le SG adjoint de le centrale syndicale a martelé que «l’UGTT ne va pas rester les mains croisées face aux dangers qui menacent le pays et qu’elle bougera au moment opportun». Il a précisé dans ce cadre, que l’organisation reproche certains comportements à certains partis politiques : «Dites-nous si vous voulez garder ou limoger Youssef Chahed, car on ne comprend plus rien, ou laissez Chahed travailler !», a-t-il déclaré à leur adresse.

Il a, également admis, que parmi les problématiques de la Tunisie : son régime politique semi-parlementaire qui impose un consensus pour tout, relevant qu’il faudra le réviser au même titre que le système législatif, afin qu’ils conviennent mieux aux spécificités tunisiennes.

 

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