Sans surprise, la présidente du Brésil Dilma Rousseff a été définitivement démise de ses fonctions mercredi 31 août par une majorité de plus des deux tiers requis des sénateurs. Ce vote qui sanctionne le maquillage de comptes publics vient clore une procédure juridico-politique hautement controversée. Dilma Rousseff conserve en revanche ses droits civiques et pourra en conséquence se représenter en 2018.
Sur les 81 parlementaires, 61 ont voté pour la destitution de la dirigeante de gauche, élue en 2010. Elle sera remplacée jusqu’en 2018 par son ancien vice-président Michel Temer (centre droit), qui assurait l’intérim à la tête de l’État depuis mai. Il a prêté serment mercredi soir avant de se rendre au G20, en Chine.
Source : AFP