La Maison Blanche a réagi mardi soir aux révélations de WikiLeaks…
François Hollande peut dormir sur ses deux oreilles : la Maison Blanche ne tend pas les siennes en quête d’indiscrétions. Après les révélations de Wikileaks, mardi soir, affirmant que les trois derniers présidents français faisaient l’objet d’écoutes par la NSA, la Maison Blanche a assuré qu’elle ne ciblait pas les communications de l’actuel chef de l’Etat et qu’elle ne le ferait pas.
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« Nous travaillons étroitement avec la France sur tous les sujets de dimension internationale et les Français sont des partenaires indispensables », a déclaré Ned Price, porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC), sans faire état d’éventuelles écoutes passées.
« Nous ne menons pas d’opérations de surveillance à l’étranger »
Un peu plus tôt, l’exécutif américain s’était refusé à commenter les informations sur les écoutes de la NSA.
« De manière générale, nous ne menons pas d’opérations de surveillance à l’étranger sauf s’il existe un objectif de sécurité nationale spécifique et validé, avait simplement dit l’exécutif américain. Cela s’applique aux citoyens ordinaires comme aux dirigeants mondiaux ».
Les écoutes par la NSA révèlent peu d’indiscrétions sur Chirac, Sarkozy et Hollande
Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a affirmé mardi soir que d’autres révélations viendraient prochainement.