Le Premier ministre libanais Hassan Diab a annoncé hier soir la démission de son gouvernement à la suite du « séisme » provoqué par l’explosion meurtrière au port de Beyrouth qui a fait au moins 160 morts.
Le chef du gouvernement, qui se revendique comme indépendant et à la tête d’une équipe de technocrates, a rendu la classe politique traditionnelle responsable de ses échecs et du drame du 4 août, lorsque 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium stockées au port de la capitale depuis des années ont provoqué la gigantesque explosion.
Il a fustigé la « corruption » ayant conduit selon lui le pays à « ce séisme qui a frappé le pays, avec toutes ses conséquences humanitaires, sociales et économiques ».