Nos enfants bénéficieront d’un sursis d’une semaine. La commission administrative du syndicat de l’enseignement secondaire n’a pas tranché officiellement la question du gel des cours d’ici la fin du mois dans les établissements éducatifs. La commission est restée en session ouverte jusqu’à samedi prochain, date à laquelle elle doit décider de la démarche à entreprendre en cas du maintien du ministre de l’éducation.

Mais en coulisses, les choses semblent bouger à un rythme soutenu. Des sources syndicales soutiennent que le sort de Néji Jalloul est scellé. Elles assurent qu’un accord est intervenu entre le chef du gouvernement et le secrétaire général de l’UGTT, en vue d’apaiser la tension entre les deux parties. Au terme de cet accord, le chef du gouvernement se serait engagé à annuler la décision de prélever les jours de grève sur les salaires des enseignants grévistes et à annuler les mesures disciplinaires décidées à l’encontre des 12 directeurs de collèges et lycées qui avaient refusé de communiquer les listes des enseignants grévistes au ministère de tutelle. Ceci servira, selon le syndicat, de prélude au limogeage du ministre de l’éducation. En contre partie, le syndicat de l’enseignement secondaire s’est engagé à annuler la grève ouverte des enseignants et à reprendre normalement les cours dés la fin des vacances.

Toujours est-il que de source officielle syndicale, on préfère taire les termes de cet accord et attendre samedi prochain pour voir la suite des évènements.

Néjib Sellami, secrétaire général adjoint du syndicat de l’enseignement secondaire au micro de Zeineb Farés.

En attendant de voir plus clair d’ici les prochaines heures, les parents des élèves restent toujours inquiets sur le déroulement de l’année scolaire. Ils dénoncent le fait que leurs enfants soient pris en otage dans un conflit qui a pris une tournure politique. Quelle réponse du syndicat aux craintes des parents et élèves ? Néjib Sellami.