Des heurts violents ont eu lieu, dimanche 3 mai, à Tel Aviv, capitale économique d’Israël, entre la police et des manifestants appartenant à la communauté d’origine éthiopienne du pays. Entre 3 000, selon la police, et 10 000 personnes, selon les médias israéliens, étaient rassemblés pour protester contre le racisme et les violences policières. Selon les forces de l’ordre, 46 policiers et au moins sept manifestants ont été blessés, et vingt-six manifestants ont été arrêtés.
Plus de 135 000 juifs d’origine éthiopienne vivent en Israël
Les manifestants ont lancé des pierres, des bouteilles et des chaises sur la police, qui a riposté par des grenades assourdissantes,des bombes lacrymogènes et l’usage de canons à eau. Selon un journaliste de l’AFP sur place, elle tentait d’empêcher les manifestants de s’en prendre à la mairie de Tel-Aviv.
Une vidéo montrant deux policiers en train de frapper un soldat d’origine éthiopienne en uniforme militaire, il y a une semaine, à Holon, près de Tel Aviv, a provoqué la colère de cette communauté. Plus de 135 000 juifs d’origine éthiopienne vivent en Israël. Tout en dénonçant les violences, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis que « toutes les plaintes (contre la police) allaient être étudiées », et doit rencontrer, lundi, Damas Pakada, le soldat battu dans la vidéo, ainsi que d’autres représentants de la communauté éthiopienne.
