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L’armée syrienne a pris le contrôle de la vieille ville d’Alep

L’armée syrienne a pris le contrôle de tous les quartiers de la vieille ville d’Alep, qui était aux mains des insurgés, rapporte mercredi l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Une nette progression des forces gouvernementales en direction de la vieille ville avait commencé mardi.

Les forces gouvernementales, appuyées par l’aviation russe et des milices chiites libanaises, iraniennes et irakiennes, semblent désormais sur le point de s’emparer de l’ensemble des quartiers orientaux de la ville, où vivent encore 200.000 personnes, selon les Nations unies.

Selon les forces russes, l’armée s’est emparée de 35 quartiers depuis le début de sa progression dans la grande ville du nord de la Syrie, devenue enjeur majeur de la guerre civile qui ravage le pays depuis près de six ans.

Le gouvernement syrien a fait savoir mardi qu’il n’accepterait aucune offre de cessez-le-feu à Alep-Est tant que les mouvements qu’il considère comme des organisations terroristes n’auront pas évacué le secteur.
La Russie et la Chine ont opposé lundi leur veto aux Nations unies à un projet de résolution du Conseil de sécurité exigeant une trêve de sept jours à Alep et l’arrêt des combats dans l’ensemble de la Syrie.
Moscou a fait valoir qu’une cessation des hostilités permettrait aux rebelles de se regrouper. L’Onu parle de « situation désastreuse dans l’est d’Alep ».

L’armée syrienne a indiqué qu’elle entendait terminer la reconquête d’Alep avant l’arrivée du nouveau président américain Donald Trump à la Maison blanche, le 20 janvier.
Impuissants, les pays occidentaux tenteraient désormais de convaincre les rebelles de quitter la ville pour éviter un bain de sang encore plus grand lorsque les forces gouvernementales attaqueront les zones les plus densément peuplées.

Pour l’heure, les rebelles n’ont donné aucune indication en ce sens et se disent déterminés à se battre jusqu’au bout.

Un représentant de l’opposition syrienne a néanmoins reconnu en privé que les insurgés n’auraient peut-être pas d’autre choix que celui de partir pour éviter un massacre de la population civile, bombardée quotidiennement et affamée par le siège d’Alep-Est.

Le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, a une nouvelle fois dénoncé mardi la « logique de guerre totale » du régime de Damas et de son allié russe.
« Ce n’est parce qu’Alep va tomber peut-être dans quelques semaines que la question de la paix sera réglée », a-t-il dit.

 

Reuters

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