Avec la montée des cas de violence dans les établissements scolaires, Ridha Zahrouni président de l’association tunisienne des parents des élèves propose la création d’un observateur national de la violence, afin de remédier à ce phénomène.

«J’ai toujours dit qu’il faut mettre en œuvre une stratégie, une vraie politique. Il faut un observatoire national de la violence au niveau du ministère de l’Éducation. et il faut des observateurs régionaux. » a-t-il indiqué lors de son intervention dans Le Debrief du lundi 4 mars 2024. « Il faut aussi impliquer les responsables concernés par la gestion de la violence. Je parle des parents, des enseignants, des administrateurs des écoles, de la police en cas de besoin, des associations spécialisées.»

Pour lui, le travail de lutte contre la violence dans les établissements scolaire doit se faire chaque année. «Chaque année, il faut mettre en place un plan et il faut identifier les établissements à haut risque. Nous avons 30 mille cas mais la récurrence et la gravité n’est pas la même dans tous les établissements.»

« Donc c’est une affaire qui nous concerne tous, que ce soit l’État, la famille, l’enseignant, ou l’administration, pour réfléchir et trouver les bonnes solutions afin d’inverser la tendance.» a-t-il conclu.