Est-ce que les députés désignés par Habib Essid pour accaparer un poste ministériel pourraient participer au vote de confiance pour le nouveau gouvernement ?
Une question qui a fait couler beaucoup d’encre. D’après Mohamed Ridah Jenayah, Professeur à la Faculté de droit et des sciences économiques et politiques de Sousse, la constitution tunisienne n’interdit pas cela, cependant il s’agit d’une obligation morale.
La constitution prohibe l’accumulation de postes. Une fois l’ARP vote en faveur du nouveau gouvernement, les députés nommés par Essid devraient démissionner du parlement.
Mohamed Ridah Jenayah au micro de Zeïneb Farès.