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Les laboratoires SAIPH dénoncent le retrait des AMM

Le directeur général des laboratoires SAIPH (société arabe des industries pharmaceutiques), Ramzi Sandi, a dénoncé mardi le retrait, en ” un temps record ” des

AMM (Autorisations de mise sur le marché des médicaments) de quatre de ses produits fabriqués sous licence et qui représentent, selon lui, plusieurs millions de dinars de ventes annuelles.

” Nous avons aujourd’hui un stock de matières et de produits finis, voués à être détruits puisque les quatre AMM ont été octroyés par le laboratoire Servier à un autre fabricant tunisien, créant ainsi un climat de tensions et de malaise entre les entreprises tunisiennes du médicament “, a­-t-­il regretté lors d’un point de presse tenu à Tunis.

Le directeur général de SAIPH a appelé les autorités à ouvrir rapidement une enquête ” pour déterminer les responsabilités dans cette grave affaire aux retombées désastreuses pour la santé, l’emploi et l’économie du tunisien et la crédibilité et l’indépendance de la Tunisie “.

” Suite à ces agissements, le Conseil d’Administration de SAIPH a décidé de porter l’affaire devant la justice surtout que l’entreprise dispose aujourd’hui d’un stock valorisé à 2 430M DT, dont les matières premières ont été payées par lettre de crédit en devises à Servier par avance “, a-­t-­il précisé.
Il a fait remarquer que les actionnaires de SAIPH ont consenti en 2014-­2015, un investissement de 30 millions de dinars pour doubler les installations industrielles de l’entreprise et ont procédé à une augmentation du capital de 24 millions de dinars. ” Une autre augmentation du capital de 27 millions de dinars est prévue par le conseil d’administration et doit être validée par l’assemblée générale extraordinaire prévue fin août 2016 “, a­-t­-il ajouté.

Selon Sandi, la DPM (Direction de la Pharmacie et du Médicament) vient de rendre public son nouveau “Guide d’enregistrement des médicaments en
Tunisie”, qui, a-t-il dénoncé, “fera date dans les annales en se singularisant de tous les guides d’enregistrement du monde et en ouvrant un Boulevard royal aux multinationales du médicament pour le démantèlement systématique et rapide de l’industrie pharmaceutique nationale, en donnant à ces multinationales la possibilité de retirer quand bon leur semble, les autorisations de fabrication des médicaments sous licence convenues par contrats, en dépit du bon sens et des lois en vigueur en Tunisie et dans le Monde “.

” Par ces agissements, la DPM se fait complice des manœuvres douteuses et illégales de la filiale tunisienne de Servier, porte atteinte aux intérêts d’une société nationale dans laquelle l’Etat Tunisien détient 10 % des capitaux, fait peser la menace sur 600 emplois directs et menace les moyens de subsistance de milliers de familles en comptant les emplois indirects “, a­-t-­il accusé.

Ramzi Sandi a, en outre, indiqué que Servier a accordé en 2014 et d’une manière contractuelle à SAIPH, la fabrication d’un antidiabétique (Diamicron 60)
commercialisé en tant que produit princeps en Tunisie.

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