LIVE RADIO

Actualités : Monde

atlantico-yahoo-2177737

L’Europe malade de l’incapacité de l’Allemagne à assumer un comportement à la hauteur de sa nouvelle puissance

Angela Merkel était reçue hier soir sur le plateau du journal télévisé de France 2. Alors que la France n’occupe plus le devant de la scène européenne, la chancelière allemande est à la tête du pays leader sur le plan économique comme sur le plan politique. Mais son bilan ne va pas sans couacs qui, de la Grèce à l’Ukraine, affaiblissent la position européenne.
Atlantico : Première puissance économique de l’Union européenne, l’Allemagne détient, assez naturellement, le leadership économique au sein de l’UE. Aujourd’hui, avec l’effacement français au sein du tandem franco-allemand, le pays doit également assurer une forme de leadership politique. Comment l’Allemagne a-t-elle vu émergé ce rôle de leader à la fois politique et économique européen ?

Nicolas Goetzmann : Progressivement, depuis 30 ans, l’Allemagne s’est « retrouvée ». Suite à la réunification, le pays s’est d’abord développé à un rythme modéré, jusqu’à en arriver à devenir l’homme malade de l’Europe lors du passage aux années 2000, concomitant à la naissance de l’Euro. A cette période, la Banque centrale européenne agissait comme un soutien fort à l’économie de la zone euro, les taux de croissance de la zone, lorsque l’on tient compte de l’inflation, étaient régulièrement supérieurs à 4%. Sous ce régime favorable, l’Allemagne a mis en place ses fameuses réformes Schröder qui ont permis au pays d’absorber la crise de 2008 avec moins de difficultés que d’autres. Le pays est tout naturellement sorti de la crise en tête des économies européennes, et c’est à ce moment précis, qui peut se dater entre 2010 et 2011, que l’Allemagne s’est installée « naturellement » à la tête du continent.

Suite des actualités

radio Rtci

Programmes et services

guide le l electeur

voix d'or

wideget-sport

Suivez notre page Facebook

Newsletter