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Libéré, Seïf al-Islam Kadhafi dit vouloir contribuer à l’unification politique de la Libye

Un avocat de Seif al-Islam Kadhafi, le second fils de l’ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi, a affirmé à France 24 que son client, détenu depuis 2011, avait été libéré et affirme vouloir contribuer à unifier la Libye.

Seïf al-Islam Kadhafi est libre. Détenu depuis près de cinq ans par une milice de Zintan, ville côtière de l’ouest de la Libye, le fils du défunt dictateur libyen Mouammar Kadhafi a été libéré, a annoncé dans un entretien exclusif à France 24, le 6 juillet, l’un de ses avocats, Marcel Ceccaldi.

Ce-dernier affirme qu’il n’est pas en résidence surveillée comme l’avait assuré il y a deux jours un autre avocat proche de la famille Kadhafi. Il est considéré comme un « invité » par la commune de Zintan où il se trouve.

Marcel Ceccaldi transmet à France 24 le premier message de Seïf al-Islam depuis sa libération : il dit vouloir contribuer à l’unification politique de la Libye, en finir avec les divisions du pays et lutter contre le terrorisme.

Jugé avec trente-sept autres figures du régime par un tribunal de Tripoli, Seïf al-Islam avait été condamné à mort le 28 juillet 2015 pour son rôle dans la répression meurtrière de la révolte ayant mis fin à l’ancien régime en 2011. Mais la peine n’a pas été exécutée. Et pour cause : ce dernier a été arrêté en novembre 2011 par une milice opposée au gouvernement de Tripoli alors qu’il essayait de fuir la Libye après l’exécution de son père.

Depuis, celui qui avait promis aux rebelles « des rivières de sang » était détenu à Zintan, à environ 180 kilomètres au sud-ouest de la capitale. La milice dirigée par le colonel Ajmi al-Atiri, qui le détenait en dehors de tout cadre légal, a toujours refusé de le remettre à la justice de Tripoli. Lors de l’ouverture de son procès dans la capitale, en avril 2014, Seïf al-Islam avait d’ailleurs comparu par visioconférence depuis le tribunal de Zintan.

Seïf al-Islam aurait bénéficié d’une loi d’amnistie générale décrétée par le Parlement de Tobrouk « conformément à la loi libyenne ». Le pays est partagé depuis 2014 entre deux gouvernements – l’un installé à Tripoli, l’autre à Tobrouk, dans l’est du pays – qui ont chacun leur système judiciaire. Malgré la formation d’un gouvernement d’union nationale (GNA) à Tripoli, le 30 mars dernier, la division perdure et le GNA peine à asseoir son autorité sur l’ensemble du territoire.

La CPI réclame le transfèrement du fils Kadhafi depuis 2011, ce qu’a toujours refusé la justice libyenne estimant être juridiquement compétente pour juger cette affaire. En outre, le prévenu n’était pas entre les mains des autorités libyennes de Tripoli mais entre celles des milices de Zintan. Les juges attendent donc toujours le feu vert des autorités libyennes. Maître Karim Khan, un autre de ses avocats, a de son côté, déclaré à France 24 qu’il allait soumettre une demande auprès de la CPI pour suspendre toute poursuite à l’encontre de son client.

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