L’Assemblée des représentants du peuple est toujours en pleine discussion et de vote du projet de loi sur la réorganisation du statut de la Banque centrale de Tunisie.
Un projet de loi qui, si il est voté va donner plus d’indépendance à la banque centrale qui ne sera alors plus obligée de changer de politique à chaque nouveau gouvernement.
Le projet de loi prévoit notamment l’élection pour 6 ans d’un gouverneur, qui rendra des compte à ses structures internes principalement.
Mais à gauche, on pointe du doigt l’ombre du FMI et de la Banque mondiale qui s’assureraient via cette loi, d’une mainmise sur le système financier tunisien.
En témoigne la déclaration de Slim Chaker, le ministre des finance qui urge les parlementaire à faire voter la loi avant qu’il ne s’en vole pour les Etats Unis et de revenir avec un nouveau prêt du FMI.
Quel est le vrai du faux dans tous cela ?
Sommes nous sur la bonne voie ou bien avons-nous finalement remis définitivement les clés de notre économie aux mains des institutions financières internationales ?
C’est ce que nous allons tenter de savoir avec Mourad Hattab universitaire et spécialiste des risques financiers.