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Néji Jalloul à RTCI

Néji Jalloul: L’échec de la réforme éducative mènera vers une catastrophe nationale

En réponse aux interventions des députés de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), le ministre de l’Education Néji Jalloul a déclaré, vendredi soir, que “l’échec de la réforme éducative mènera vers une catastrophe nationale”.

S’exprimant à l’occasion de l’examen du projet de budget 2017 de son département, Jalloul a rappelé que cette réforme a été engagée par le ministère en collaboration avec tous les courants idéologiques et politiques, et a fait l’objet d’un “consensus total” avec les syndicats de l’Union Générale Tunisienne du Travail. Il s’agit, a-t-il fait remarquer, de “la première réforme profonde du genre en Tunisie depuis l’indépendance”, affirmant qu’il est possible de réviser certains points de la réforme, sans pour autant toucher au fond.

“Les 15 commissions qui travaillent sur cette réforme, et qui comptent les meilleurs experts en éducation du pays, sont sur le point d’achever leurs travaux”, a-t-il dit, ajoutant que le projet final sera par la suite soumis au gouvernement et à l’ARP.

La réforme était “une nécessité absolue” après “l’effondrement” du système éducatif en Tunisie, a affirmé le ministre, s’appuyant sur les classements internationaux qui placent la Tunisie au bas de l’échelle des systèmes éducatifs dans le monde, à l’instar du classement PISA ou TIMSS.

Néji Jalloul a signalé que l’élève tunisien a trois années de retard par rapport aux élèves des pays développés, déplorant une baisse “effroyable” de l’apprentissage des langues étrangères “et même de l’arabe, sensé être la langue maternelle”.

Il a imputé la faiblesse du système éducatif national à l’absence de véritables paliers d’évaluation durant la scolarisation, considérant que même l’examen du baccalauréat était biaisé avec la comptabilisation de 25% de la moyenne annuelle, “voilà pourquoi nous avons supprimé ce système”, a-t-il indiqué.

Il a, par ailleurs, souligné que l’une des plus importantes causes d’abandon scolaire est le système de groupes, qui a poussé 100 mille élèves au décrochage. “Voilà pourquoi le ministère a annulé ce système et lancé le programme ‘l’école réintègre ses enfants’ qui a permis à environ 15 mille élèves de retourner sur les bancs de l’école”, a-t-il argumenté. (TAP)

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