La Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) est en train d’examiner de nouvelles sanctions financières (entre 20 et 50 mille dinars) contre certaines radios et télévisions après avoir diffusé des campagnes de propagande et des sondages durant la première semaine de la campagne électorale pour l’élection présidentielle 2014.
C’est ce qu’a notamment déclaré le président de la HAICA, Nouri Lajmi, mercredi, à l’agence TAP, faisant part de «l’étonnement des membres de l’Instance quant à la légèreté avec laquelle les médias traitent la question des lois électorales».
« La HAICA, a-t-il dit, est responsable du contrôle du degré de respect de la loi pour garantir une couverture médiatique répondant aux exigences de neutralité et de transparence ».
S’agissant de la décision de la HAICA d’infliger une sanction d’un montant de 10 mille dinars contre la chaîne de télévision privée Nessma au nom de son représentant légal, le président de la HAICA a indiqué que cette décision a été prise suite à la diffusion par Nessma, le 2 novembre dernier, d’une campagne de propagande en faveur du candidat à la présidentielle Béji Caied Essebsi et sa rediffusion deux fois le 3 novembre et une autre fois le 4 novembre.
Selon lui, le programme de Nessma s’inscrit dans le cadre de la publicité politique et constitue une claire violation des dispositions de l’article 45 du décret-loi 2011/116 qui interdit la publicité politique en période électorale. (TAP)