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ebola15102014

OMS: la fièvre Ebola continue de s’étendre

La fièvre hémorragique Ebola continue de s’étendre géographiquement dans les trois pays les plus touchés -Sierra Leone, Guinée et Liberia- et elle a fait 4.447 morts sur un total de 8.914 cas depuis le déclenchement de l’épidémie en mars, a déclaré mardi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’agence onusienne, qui s’attend à ce que le nombre total de contaminations franchisse la barre des 9.000 dans le courant de la semaine, dit cependant avoir constaté un ralentissement du rythme des contaminations dans certaines des régions les plus touchées d’Afrique de l’Ouest.

Parallèlement, l’épidémie a atteint « d’autres secteurs » qui étaient encore épargnés il y a un mois, a déclaré Bruce Aylward, directeur général adjoint de l’OMS.

« Nous allons franchir la barre des 9.000 contaminations cette semaine », a-t-il dit à la presse au siège de l’OMS à Genève. « Dans certains secteurs, nous constatons un ralentissement de l’épidémie, mais ça ne signifie pas qu’elle va cesser », a-t-il continué.

Il a souligné qu’il serait « vraiment prématuré » de crier victoire face au ralentissement signalé dans certaines régions, ajoutant que les projections de l’agence onusienne suggèrent qu’il pourrait y avoir entre 5.000 et 10.000 nouveaux cas par semaine début décembre.

« Nous pensons qu’il pourrait y avoir entre 5.000 et 10.000 cas recensés à ce moment-là », a déclaré Bruce Aylward à la presse. « (Le nombre de contaminations) pourrait être plus important, ou moins important, mais il devrait s’approcher de cette estimation. »

Selon le responsable de la mission de l’Onu en Afrique de l’Ouest, Anthony Banbury, l’OMS conseille que, d’ici au 1er décembre, au moins 70% des personnes contaminées se trouvent dans un centre de soins et que 70% des enterrements ne donnent pas lieu à de nouvelles contaminations.

« Si nous atteignons ces objectifs, nous pouvons inverser le cours de l’épidémie », a dit Anthony Banbury lors d’une intervention par visioconférence devant le Conseil de sécurité des Nations unies. « Je suis reconnaissant pour les engagements pris par les Etats membres en matière de personnel civil et militaire, de matériel et de fonds, mais je suis profondément, profondément inquiet du fait que tout cela mis ensemble ne soit pas proche d’être suffisant. »En retenant l’hypothèse de 10.000 cas par semaine d’ici le 1er décembre, cela signifie qu’il faudra à cette date 7.000 lits pour accueillir les patients alors que les projections actuelles permettent d’en envisager seulement 4.300, avec en outre un manque de personnel, a poursuivi le responsable de la mission de l’Onu.Par ailleurs, la Grande-Bretagne a mis en place mardi un processus de dépistage des passagers en provenance des pays affectés par le virus Ebola à l’aéroport d’Heathrow. La veille, le ministre de la Santé Jeremy Hunt a déclaré que le pays s’attendait à faire face à une poignée de cas durant les trois prochains mois, la Grande-Bretagne étant une destination phare.Le processus de dépistage, qui consiste à interroger les passagers sur leurs voyages et à réaliser des contrôles de leur température si nécessaire, devrait être étendu à l’aéroport de Gatwick et aux terminaux Eurostar d’ici la fin de la semaine prochaine.

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