Encore une Tunisienne qui excelle à l’étranger, dans le domaine de la lutte contre l’obscurantisme et l’extrémisme religieux. Elle s’appelle Saïda Keller-Messahli, elle est née en juillet 1957 dans un petit village tunisien près de Bizerte. Veuve et mère de deux enfants, elle s’est installée en Suisse depuis son bas âge. Saïda est la fondatrice et la présidente du Forum pour un islam progressiste en Suisse. Certains observateurs la présentent comme une « militante infatigable d’une vision tolérante et ouverte de l’Islam ».
Le 21 juillet 2016, elle a été l’heureuse lauréate du « Prix suisse des droits de l’homme 2016. Ce prix lui a été remis le samedi 3 décembre à Berne par la section suisse de la Société internationale pour les droits humains(SIDH).
Saïda Keller-Messalhi milite pour une religion, moderne, humaine ouverte à la vie. L’idée semble évidente, mais il s’agit d’un combat quotidien pour l’avenir du monde musulman, traversé depuis les années 1970 par des courants islamistes, salafistes et wahhabites, note la SIDH.
Fondée en 1972 en Allemagne, la Société internationale des Droits de l’Homme(SIDH) est une ONG internationale. Elle fonde son travail sur la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme proclamée par les Nations Unies le 10 décembre 1948 et rassemble, à l’échelon international, environ 30 000 adhérents dans 26 pays. Elle a le statut d’observateur auprès du Conseil de l’Europe et du Conseil Economique et Social (ECOSOC) des Nations Unies.
