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Des proches de jeunes partis faire le jihad témoignent dans une nouvelle campagne choc

Face caméra, la voix parfois brisée par l’émotion, ils confient leur désarroi et leur douleur de ne pas avoir « compris », de n’avoir « rien vu ». Le gouvernement lance, mercredi 7 octobre, une série de quatre spots diffusés à la télé et au cinéma dans lesquels quatre familles racontent comment leurs proches sont partis faire le jihad en Syrie.

Objectif : partager leur incompréhension et leurs souffrances. Pour le gouvernement, c’est une « nouvelle initiative sur le terrain de la prévention ». Les spots sont mis en ligne sur son site www.stop-djihadisme.gouv.fr et ont été produits par la productrice Fabienne Servan-Schreiber.

Véronique raconte ainsi comment, il y a tout juste un an, son fils de 23 ans est parti faire le jihad en Syrie. « Moi, je voudrais le prendre dans mes bras. Mais je ne peux plus », raconte-t-elle, la gorge nouée.

La fille de Baptiste avait 17 ans quand elle est partie. « Elle a pris un sac à dos, un chapeau et a disparu, confie-t-il face caméra, au bord des larmes. Toute la terre nous est tombée dessus, on nous a volé notre enfant. » La jeune fille a été emmenée par un ami dont elle avait fait la connaissance sur un site de rencontres et qui est devenu l’un des porte-paroles du groupe Etat islamique.

« Elle m’a dit : ‘Je suis en Syrie.’ On l’a pris en pleine gueule. » Jonathan raconte comment sa sœur Sarah, 17 ans, a brutalement disparu un soir, après l’école. Depuis, chaque matin, quand il se lève, il se demande si elle est encore en vie.

Saliha a perdu son fils en Syrie. C’est un homme, par téléphone, qui lui a annoncé la terrible nouvelle. Elle a depuis créé Save (Society Against Violent Extremism), un réseau de parents confrontés aux mêmes drames.

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