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Radhia Nasraoui annonce la suspension de sa grève de la faim

L’avocate et militante des droits de l’Homme, Radhia Nasraoui, a suspendu, jeudi, sa grève de la faim entamée le 11 juillet dernier pour réclamer une réponse convaincante sur la sécurité de Hamma Hammami, son mari et porte-parole du Front populaire.

Dans une conférence de presse, Radhia Nasraoui a expliqué que sa décision de suspendre la grève de la faim intervient suite à la demande de plusieurs composantes de la société civile qui, a-t-elle dit, ont dit craindre pour son état de santé. « Je suis convaincue que mon message est parvenu à l’opinion nationale et internationale », a-t-elle déclaré. Elle a, par ailleurs, précisé que sa grève de la faim, observée depuis 45 jours, a été décidée pour « défendre son droit et le droit de sa famille à la paix et à la vie, surtout que les menaces contre Hamma Hammami étaient sérieuses et connues par les autorités officielles ». D’après elle, le refus des autorités officielles de fournir une réponse sur les menaces qui pèsent sur Hamma Hammami prouve que « la décision de lever la protection est une décision politique ». La vraie cible, selon elle, est « le Front populaire qui a déjà perdu deux de ses fondateurs », dans une allusion aux martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi. Cette question, a-t-elle ajouté, a aussi montré que « la coalition gouvernementale a une tendance au despotisme et menace les acquis de la révolution, dont en premier la liberté qui a été arrachée par le peuple tunisien ». Elle a appelé à « ne laisser aucune chance à un éventuel retour en arrière ». « Assurer une protection rapprochée au porte-parole du FP est une revendication nationale dans la mesure où la Tunisie aspire, en cette étape, à la stabilité », a, pour sa part, lancé le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail, Samir Cheffi. Il a appelé à la nécessité de revoir le système de protection des personnalités nationales et de toute personne exposée à des menaces. De son côté, le président de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH), Jamel Msallem, a estimé qu’en cette phase délicate de transition démocratique, « un nouvel assassinat politique aura de graves répercussions sur la Tunisie ». Il a indiqué que la délégation de la LTDH qui a eu des rencontres avec des représentants de la présidence de la République et du ministère de l’Intérieur et discuté avec eux de la question de la protection des personnalités a constaté que les menaces contre Hamma Hammami persistent. Il a insisté sur la nécessité d’assurer la protection des personnalités qui font l’objet de menacés, estimant que les assassinats politiques en Tunisie sont le résultat d’un vide sécuritaire.

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