Publication aujourd’hui d’une étude sur les régions défavorisées en Tunisie réalisée par la Banque mondiale. Le constat dégagé de cette étude est conforme à la réalité connue ; l’écart est important entre les régions intérieures du pays et celles côtières avec des disparités dans quelques localités.
Les experts de cette structure financière mondiale n’ont pas caché le paradoxe des gouvernorats enclavés qui possèdent en même temps une richesse naturelle énorme et des indices économiques en berne. La Banque point du doigt, ainsi, les politiques générales de différents gouvernements tunisiens.
Aya Mahjoub, spécialiste en développement urbain à la Banque Mondiale revient sur les grandes lignes de cette étude au micro de Zeïneb Farès.
Le ministre du développement, de l’investissement et de la coopération internationale, Zied Laadhari relève, lors d’un colloque tenu aujourd’hui dans la capitale, qu’avec la décentralisation, désormais les orientations politiques du pays se focaliseront sur la discrimination positive afin de désenclaver les régions reculées.