Un livre blanc sur la situation délicate du secteur de transport, c’est ce qu’a dévoilé vendredi le ministère des transport épaulé par la banque mondiale.

Dans sa version réduite distribuée aux journalistes, un diagnotic fait état de faiblesses plus ou moins graves dans l’ensemble des modes de transport, du public au privé, du terrestre au maritime.

D’ailleurs, dans l’ensemble des classements mondiaux sur la question, la Tunisie recule et laisse passer d’autres pays comme Maroc.

Une situation aggravée selon le rapport, tantôt par les agitations sociale post révolutionnaire, tantôt tout simplement par la « mauvaise gestion ».

Un livre blanc qui ne se contente pas seulement de critiquer, il propose 10 actions à mettre en place parmi lesquelles le désenclavement des régions déshérités, le renforcement de l’efficience de la logistique, l’accélération du partenariat public privé dans le domaine des transports, notamment dans la mise à niveau du port de Radés. Selon le ministre des transports, ces actions seront ajoutés au plan de développement 2016 – 2020 et seront exécutés. Notre invité ce soir, n’est pas l’un des concepteurs du livre blanc, mais il a beaucoup à dire sur le contenu de ce rapport.

Vendredi il a poussé un coup de gueule en présence de plusieurs cadre des sociétés de transport public pour leur dire : «le pays est en danger, vous êtes responsables de tout ce qui peut arriver ».

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