Le président de l’Union Patriotique Libre (UPL), Slim Riahi, a déclaré que son parti « a adhéré pleinement à l’initiative sur le gouvernement d’union nationale » et qu’il soutient « personnellement » le gouvernement Chahed, mais la position finale à ce sujet dépends de l’issue des travaux du conseil national de l’UPL qui se poursuivent jeudi à Hammamet et marqués par « quelques réserves ».

« L’Union Patriotique Libre est une partie intégrante de la coalition au pouvoir même si elle n’a pas obtenu de portefeuilles », a-t-il souligné dans une déclaration en marge des travaux du conseil national. Il a tenu à précisé que la non participation de son parti au gouvernement « ne signifie pas nécessairement qu’il est dans l’opposition », affirmant que les réticences au sein de sa formation politique « sont dues au choix d’un gouvernement à base de quotas partisans qui a renforcé la présence du parti Ennahdha et l’entrée de personnalités des partis de la gauche ». « Il s’est avéré après les négociations que toute signature en faveur de l’initiative permet d’obtenir un ministère », a-t-il estimé. Commentant la démission du secrétaire général du parti, Hatem Euchi, le dirigeant du parti a répété que celui-ci a anticipé « la décision de l’écarter exigée par un certain nombre de membres du parti après ses déclarations à la presse ». « Il aurait mieux fait d’affronter son parti, de répondre aux autres opinions et de présenter ses idées devant le conseil national », a-t-il ajouté. Interrogé sur le remplacement possible de Euchi par Mohsen Hassan (ministre du commerce dans le gouvernement des affaires courantes), Riahi a affirmé que Hassan « a les qualités requises pour assumer cette responsabilité ».