Les résultats d’autopsie confirment que des armes chimiques ont été utilisées dans l’attaque contre un village syrien de la province d’Idlib qui a fait au moins 70 mardi, a annoncé jeudi le ministre turc de la Justice, Bekir Bozdag.
Trente-deux personnes blessées dans l’attaque de mardi ont été transportées en Turquie dont trois sont mortes de leurs blessures.
L’attaque, qui a eu lieu dans le village de Khan Cheikhoune, est imputée par les pays occidentaux au régime du président syrien Bachar al Assad.
Le président américain Donald Trump a accusé mercredi le régime de Bachar al Assad d’avoir dépassé une « ligne rouge » en menant une attaque chimique sur des civils et a annoncé que sa position sur la Syrie avait changé, ouvrant la possibilité d’une rupture avec Moscou.
La France compte toujours obtenir le vote d’une résolution à l’Onu condamnant l’attaque de mardi, a déclaré jeudi matin le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault.