La Tunisie tente de l’éviter, mais sur le terrain elle parait inévitable, une intervention militaire contre la Libye serait très probable.
Première conséquence que l’on pourrait imaginer sur la Tunisie c’est bien évidemment un afflux massif de déplacés fuyant la guerre et les bombardements, un scénario semblable à 2011 dans certains de ses aspects.
Alors que l’Etat tunisien cherche principalement à sécuriser ses frontières parfois poreuses, les organisations humanitaires elles, préparent déjà l’accueil des réfugiés.
Le croissant rouge tunisien par exemple d’ores et déjà indiqué qu’il était prêt.
Mais est ce que la population tunisienne est vraiment prête ?
Les organisations humanitaires ont-elles les moyens leurs ambitions ?
Qu’en est-il des défis sécuritaires largement différents de ceux de 2011 ?
Ce sont ces questions et tant d’autres que je pose ce soir au secrétaire général du croissant rouge tunisien Tahar Cheniti. 
