Il est jeune, Tunisien, et s’apprête à conquérir le plus haut sommet du monde, le mont Everest, rien que pour y faire flotter le drapeau de la Tunisie. Plein d’enthousiasme et porteur d’un message fédérateur, Tahar Manai, un Franco-tunisien âgé de 26 ans, veut montrer aux jeunes qu’à force de volonté, on peut dépasser les obstacles, et que si on se fixe un but, il est possible de l’atteindre un jour, avec un peu de persévérance. Sapeur-pompier à Massy en France depuis une dizaine d’années et escaladeur et alpiniste de passion, ces deux centres d’intérêt se croisent. Son noble métier l’encourage à toujours pousser ses limites pour sauver des vies; sa passion l’incite à mettre la barre toujours plus haut!
Après sa conquête du plus haut sommet d’Amérique en décembre 2014, et ayant déjà gravi les plus hauts sommets des Alpes françaises (Mont-Blanc…), de la Réunion, d’Indonésie, son prochain objectif sera l’Everest… au nom de tous les Tunisiens! «Ce ne serait pas mon Everest mais le nôtre, celui de tous les Tunisiens!», déclare-t-il. S’il y parvient, cela fera du drapeau tunisien le 92ème étendard national planté au sommet de l’Everest, à 8.850 mètre d’altitude.il est parti pour Katmandou le 30 mars 2015 pour une arrivée fin mai. Jusque la tout va bien, mais comme il ya toujours un MAIS au moment ou il s’apprêtait à réaliser son rêve et s’approchait de grimper le sommet le plus haut de la planète pour y hisser le drapeau de son pays natal, il se retrouve sans vraiment le vouloir au cœur du séisme qui a gravement touché la région du Népal.
Alors pour rappel et jusqu’au (11 mai 2015) Selon les autorités népalaises, le bilan du tremblement de terre est désormais de 7 802 morts et près de 16 000 blessés. Ne vous inquiétez il est sain et sauf et il est avec nous ici même au studio d’RTCI pour nous parler d’abord de sa passion et nous raconter ce qui s’est pas passé réellement le 25 avril 2015 au Népal.
