La Tunisie sera représentée par deux membres au sein de l’Union des éditeurs arabes pour la période 2019/2021. Cette représentation fait suite à la nomination du directeur de la Maison Tunisienne du Livre Mohamed Marzouki comme membre au sein de l’Union en plus du renouvellement de l’élection de Mohamed Salah Maalej à la tête de la Commission d’organisation des expositions arabes au sein de l’Union pour un troisième mandat.
L’élection du nouveau conseil de l’Union des éditeurs arabes s’est déroulée le 27 janvier dernier en marge de la 50ème édition de la Foire internationale du Livre du Caire. Le président de l’Union des éditeurs tunisiens (UET), Mohamed Salah Maalej a été élu avec 145 voix sur les 348 votants. Les électeurs ont aussi renouvelé leur confiance à l’égard du président sortant Mohamed Rached à la tête de l’Union des éditeurs arabes pour un second mandat.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Mohamed Salah Maalej a souligné que la présence de la Tunisie au sein de l’Union des éditeurs arabes avec deux membres illustre la bonne image de l’édition tunisienne dans le monde arabe.
Parlant du rôle de la Commission d’organisation des expositions arabes au sein de l’Union des éditeurs arabes, Maalej a mentionné que le rôle de la commission est de défendre la profession de l’édition, de faciliter le travail des éditeurs et de lutter contre le piratage. La commission œuvre aussi à organiser le secteur de l’édition en protégeant les droits d’auteur, a-t-il mentionné.
Dans ce contexte, Mohamed Salah Maalej a fait savoir que la commission a établi une liste noire regroupant les éditeurs fraudeurs, précisant, que cette liste a permis d’interdire ces derniers de participer aux foires arabes du Livre.
L’éditeur tunisien a par ailleurs déclaré que la commission d’organisation des expositions arabes est entrain d’élaborer un programme complet ayant pour objectif d’atténuer les difficultés des éditeurs arabes dans les foires, mentionnant, à ce sujet, les efforts de la commission pour la non interdiction des éditeurs arabes de prendre part aux foires arabes pour des raisons politiques à l’instar des éditeurs syriens et yéménites.
Il a aussi annoncé la mise en place d’une plateforme regroupant les distributeurs ainsi que les institutions arabes afin de mieux faciliter la distribution du livre dans le monde arabe.
Selon la même source, et dans le cadre d’une politique visant à faciliter la participation des éditeurs aux foires arabes et à lutter contre les intrus dans le secteur, la commission se penche sur l’élaboration de critères de catégorisation des maisons d’édition selon 4 catégories réparties selon leurs spécialités.
