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Viol d’enfants par un Français: Pas de poursuites faute de plaintes

Le ministère public n’a reçu aucune plainte au sujet de l’affaire de viol d’enfants par le Français Thierry Darantière, jugé mercredi en France, a indiqué le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Sofiane Selliti. De ce fait, aucune poursuite n’a pu être engagée par la partie tunisienne, a-t-il expliqué.

Dans une déclaration jeudi à l’agence TAP, Selliti a fait savoir que dans le cas de crimes commis en dehors du territoire et dont la victime est tunisienne, le ministère public peut engager des poursuites en se basant sur une plainte déposée, conformément à l’article 307 bis du Code de procédure pénale.

L’engagement de poursuites reste, cependant, possible dès qu’une victime ou sa famille dépose une plainte, a-t-il indiqué.

Il a, en outre, souligné que le jugement rendu par la justice française est un jugement de première instance. La partie tunisienne sera en mesure d’engager des poursuites dans cette affaire une fois le verdict final prononcé.

Un communiqué du ministère de la Justice indique, jeudi, qu’une commission rogatoire internationale a été émise par les autorités françaises dans le cadre des poursuites engagées à l’encontre du suspect. Le ministère suit de près l’évolution de cette commission, ajoute le communiqué.

Les jurés de la cour d’assises des Yvelines ont condamné le Français Thierry Darantière, 52 ans, à 16 ans de prison pour avoir violé 66 enfants dont 41 Tunisiens.

Les faits ont été commis sur des mineurs en Tunisie, en Egypte, en Syrie et au Sri Lanka, où il s’était rendu sous couvert d’actions humanitaires.

Inscrit au fichier des délinquants sexuels, Darantière devra en outre faire l’objet d’un suivi socio-judiciaire pendant 10 ans et respecter une injonction de soins.

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