« Le médecin n’est pas un criminel. » a déclaré Dr. Hanen Tiouiri Ben Aissa, membre du Conseil National de l’Ordre des médecins (CNOM). « C’est pour cela qu’on appelle à une réforme des lois qui régissent l’exercice de la profession. C’est pour garantir le respect des droits fondamentaux de tous les citoyens pour l’accès aux soins mais aussi il ne faut pas que cela expose les médecins à la violence. Il faudrait quand même leur épargner des arrestations avant d’avoir été déclaré coupable.. »
Cette déclaration vient en marge de la mobilisation des structures professionnelles, conseils de l’ordre et syndicats représentant le secteur de la santé, et le port du brassard rouge depuis le 8 mars, « suite à la récurrence des placements en détention préventive de nombreux professionnels de santé sans que leur culpabilité ne soit établie ».
Le corps médical déplore par la même occasion, le décès d’un médecin au cours de son détention préventive. Il appelle à l’ouverture d’une enquête.
« Il y a beaucoup de modifications qui ont été proposées.. mais le plus important : c’est d’arrêter de façon intempestive le médecin sans avoir établi sa culpabilité. Ce n’est pas un criminel qui représente un danger pour la société, pour la communauté. » a-t-elle assuré lors de son intervention dans Le Debrief du mercredi 20 mars 2024.

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