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En photos: DIEGO EL CIGALA enflamme le public de la 53ème édition Festival international de Hammamet

DIEGO EL CIGALA enflamme le public  de la 53ème édition Festival international de Hammamet la soirée du 18 juillet 2017 .

C’est un grand « cantaor », dont le gosier condense à la fois le tremblement des abysses, la fureur des forges et l’enchantement de la vie. Diego d’El Cigala, qui s’est produit hier soir au théâtre de plein air de Hammamet dans le cadre de la programmation indoor de la 53 ème édition du FIH, détenait dans le larynx l’inimitable fêlure des cordes vocales, que l’on ne connaît qu’aux Gitans de Jerez.

L’artiste qui se produit pour la première fois à Hammamet, a trimbalé un public incrédule dans un périple où se croisent le flamenco et la salsa, deux conceptions esthétiques bien que proches restent différentes. Le public fut emmené dans cet univers fascinant et entrainant du flamenco et de la musique cubaine en particulier et des musiques d’Amérique latine en général. Ebloui et encouragés à danser, les festivaliers ont été conquis par cette voix puissante, expressive, forte et vulnérable à la fois.

En interprétant «Indestructible» qui est une chanson sur la séparation amoureuse, on s’effondre, on coule comme une motte de beurre dans la chaleur, mais on danse pour se montrer indestructible. Les autres morceaux joués tels qu’« Ida Y vuelta », fut une interpénétration réciproque des rumbas, tangos et habaneras qui caractérise depuis des lustres les liens entre le flamenco, la salsa et les autres tempos hispaniques.

L’artiste qui a montré une grande concentration, débordait d’énergie sur scène. Quel feu, quelle intensité recouvrée sous les doigts du pianiste, du bassiste, du conguero, du trompettiste et du guitariste, qui ont tissé une trame de fond musicale à la voix d’un Diego d’El Cigala, qui émane telle une brûlure intérieure ! Heureusement que l’on se relève sur les rythmes des boléros romantiques sensuelle et crue à l’instar de «Como Fue» et «Conversacion en tiempo de bolero ».

Le concert tire à sa fin avec une tierce bagarreuse où l’écho viscéral de la peine flamenca est rythmé par le pas cadencé du chanteur, et ce au grand bonheur des festivaliers.

En photos: 

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