Le ministre de l’Intérieur a affirmé qu’il est possible de remplacer la plupart des passeports actuels par des passeports biométriques dans un délai d’un an et demi, et ce, après l’adoption des deux projets de loi relatifs à la carte d’identité et au passeport biométriques.
Les députés ont voté, dans la soirée du mercredi 6 mars, les six articles proposés dans leur version initiale, à l’exception de l’article premier qui a été amendé. Ils ont en contrepartie rejeté une proposition visant à modifier l’article six relatif à la création d’une base de données biométriques.
Le ministre de l’Intérieur, Kamel Feki, a affirmé que la partie initiatrice est attachée à la version originale de l’article précité, tandis qu’un député parmi ceux qui ont proposé l’amendement a considéré que le stockage des données personnelles des citoyens dans une seule et unique base de données biométriques constitue un « vrai risque ».