Quelques minutes après l’attaque perpétrée mercredi 7 janvier contre Charlie Hebdo, le plan Vigipirate a été relevé en Ile-de-France au niveau « alerte attentat », le plus élevé, et les sorties scolaires suspendues. La présence des forces de l’ordre est devenue rapidement beaucoup plus visible dans la capitale.

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Six compagnies de CRS et escadrons de gendarmerie mobile, soit près de 500 hommes, ont été déployés en renfort dans Paris, portant à 16 le nombre de forces mobiles engagées sur Paris et la petite couronne.

800 militaires mobilisés

Dans un communiqué envoyé dans la soirée de mercredi, le ministère de l’Intérieur annonce que ces forces mobiles seront épaulées « en région parisienne dès jeudi matin par 150 militaires supplémentaires, eux-mêmes renforcés dans la journée par 200 autres personnels du ministère de La Défense ». « Ainsi, ce sont plus de 800 militaires qui vont être engagés aux côtés des policiers et gendarmes en Ile-de-France dans des missions de patrouilles et de sécurisation », ajoute le document.

Les organes de presse, les grands magasins, les lieux de culte et les transports dans la capitale ont été placés sous « protection renforcée » en région parisienne. Une cellule interministérielle de crise regroupant des représentants de l’Intérieur, de la Défense, de la Justice, des Transports, de la Santé ou encore de l’Education nationale, a été mise en place au ministère de l’Intérieur. Elle « a pour vocation de permettre aux autorités en charge des opérations de suivre en temps réel l’évolution des événements et de décider dans les meilleurs délais de la stratégie de réponse », précise le communiqué de l’Intérieur.