« Nous avons vu que la Russie investit davantage dans la défense en général, et en particulier dans les capacités nucléaires » a déclaré Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN.
De quoi vous glacer le sang. Lors de sa visite au salon de l’armement de Moscou le 16 juin dernier, Vladimir Poutine a annoncé que la Russie allait renforcer son arsenal nucléaire avec l’acquisition de 40 nouveaux missiles intercontinentaux dans les mois à venir. Le président russe a ajouté qu’ils seraient « capables de déjouer les systèmes de défense antimissile les plus sophistiqués ». Pouvant atteindre une vitesse de 20 000 km/h et transporter jusqu’à six ogives nucléaires, les nouveaux joujoux de Vladimir Poutine pourraient par exemple atteindre les Etats-Unis.
Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, a qualifié ce déploiement militaire de « déstabilisant » et « dangereux », observant ainsi que la « déclaration de M. Poutine aujourd’hui confirme (…)
Retrouvez cet article sur Atlantico
Le comportement de la Russie depuis un moment déjà ». « Nous avons vu que la Russie investit davantage dans la défense en général, et en particulier dans les capacités nucléaires » a-t-il ajouté.
Mais le ministère des affaires étrangères russe avait indiqué dans un communiqué le 15 juin dernier que les Etats-Unis encourageaient « soigneusement la peur de la Russie ». « Afin de tirer avantage de ce moment difficile et d’étendre davantage leur présence militaire et donc leur influence en Europe » précisait le communiqué. Victor Litovkine, expert militaire russe, a par ailleurs déclaré sur France 2 : « Quand Barack Obama dit que l’économie russe est en lambeaux, voilà la réponse de notre gouvernement ».(AFP)
