Saied salue les efforts déployés pour le démantèlement des réseaux de trafic de drogue.

Étaient présents Khaled Nouri, ministre de l’intérieur, Sofiane Bessadok, secrétaire d’État chargé de la sécurité nationale, Mourad Saidane, directeur général de la sûreté nationale, ainsi que Hussein Gharbi, directeur général commandant de la Garde nationale.
Lors de cette réunion, le chef de l’État a salué ce qu’il a qualifié d’« opération inédite », menée dans le gouvernorat de Nabeul. Plus d’un million de comprimés d’ecstasy y ont été saisis, pour une valeur estimée à plus de 40 millions de dinars. Selon les autorités, il s’agirait de l’un des plus vastes coups de filet antidrogue jamais réalisés en Tunisie.
M. Saïed a averti que ces réseaux ne se limitaient pas à des activités criminelles classiques, mais participaient à une stratégie plus large de déstabilisation de la société. « Ils cherchent à saper la sécurité collective, tout comme d’autres s’en prennent aux institutions de l’État », a-t-il affirmé.
Parallèlement à la lutte contre le narcotrafic, le président a plaidé pour une action renforcée contre les réseaux de spéculation et de monopole, accusés de déséquilibrer les circuits économiques et de fragiliser le pouvoir d’achat. Il a appelé à une coopération étroite entre les forces de sécurité et les équipes de contrôle économique.
Ce double front – sécuritaire et économique – reflète la volonté du président de renforcer l’autorité de l’État face aux menaces perçues. Kaïs Saïed alerte régulièrement sur l’impact de réseaux criminels et spéculatifs sur la cohésion sociale. Une approche qui suscite des soutiens, mais aussi des réserves quant à la nécessité d’un équilibre entre fermeté sécuritaire et réformes économiques structurelles.