Flottille Soumoud : La juriste Fatma Raach analyse les voies juridiques pour la libération des Tunisiens arrêtés

Lors d’une conférence de presse à Tunis, M. Ayoub Ghedamsi a détaillé les conditions de détention des militants arrêtés dans le désert du Néguev et mis en garde contre la signature de documents imposés par les autorités de l’entité sioniste.
La juriste Fatma Raach s’interroge sur les voies légales et diplomatiques pour obtenir leur libération, dans un contexte d’absence de relations entre Tunis et Tel-Aviv.
« Le droit international est clair en ce qui concerne l’interception des navires dans les eaux internationales : il s’agit d’un acte de piraterie », rappelle Fatma Raach, docteur en droit international, au micro de Zeïneb Farès.
Dans ce contexte, une question cruciale se pose : comment libérer les interceptés, notamment pour la Tunisie, qui n’entretient aucune relation diplomatique avec l’entité sioniste ?
La juriste souligne que la voie la plus réaliste passe par l’intervention d’organisations internationales, telles que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ou les Nations unies, ainsi que par des médiations de pays tiers ayant une présence diplomatique dans la région.
Une démarche urgente, selon elle, pour garantir la protection des droits fondamentaux des militants arrêtés et obtenir leur libération dans les plus brefs délais.
