La Tunisie a appelé, à Séville, à une révision des conditions de financement mondial afin d’identifier des financements stables et à long terme, pour renforcer les secteurs vitaux tels que l'agriculture durable et résiliente, la sécurité de l'eau, la santé, ainsi que la transition numérique et énergétique.

Dans une allocution prononcée à la 4ᵉ Conférence internationale onusienne sur le financement du développement, qui se tient à Séville en Espagne, la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a réitéré l’appel de la Tunisie, déjà exprimé à l'occasion du Sommet de l’Avenir tenu à New York en septembre 2024, dans le cadre de la 79ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, à adopter une nouvelle approche de coopération internationale, basée sur la souveraineté nationale et la restructuration du système de financement mondial, afin qu’il soit plus transparent, plus équitable et qu’il réponde aux besoins des pays en voie de développement.

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a également appelé à un nouveau pacte financier pour l’Afrique, qui permettrait aux pays du continent d’obtenir des financements directs et adéquats pour leurs programmes de développement, d’autant plus que ces pays subissent de manière perceptible les impacts des défis climatiques, causés par les pays industrialisés et les plus développés.

Évoquant la question de la récupération des fonds spoliés, elle a appelé à la mise en place d’un cadre international efficace et contraignant, pour accélérer la récupération de ces fonds. Elle a indiqué que la Tunisie considère cette question comme un droit souverain du peuple, auquel le pays ne peut pas renoncer. Elle a souligné que la complexité des procédures judiciaires a empêché d’aboutir à des résultats concrets dans ce domaine.

Equipe

KHALED TURKI

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