Le président Saïed tacle la rhétorique colonialiste: En finir avec la logique du donneur de leçons

Le président Saïed tacle la rhétorique colonialiste: En finir avec la logique du donneur de leçons

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, jeudi, 27 novembre, au palais de Carthage, le ministre des affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti. 

D’emblée et d’entrée de jeu, le chef de l’Etat a souligné que la Tunisie est « un Etat indépendant et souverain », réitérant son rejet catégorique de toute forme  d’ingérence dans les affaires intérieures de notre pays.

S’adressant à ceux qui s’évertuent à faire remonter le temps et affichent encore une posture hautaine et colonialiste envers notre pays, le président Saïed a  souligné que leurs manoeuvres ainsi que leurs agendas suspects seront voués à un échec cinglant. 

« Ils se trompent d’adresse. » a fait savoir le chef de l’Etat, soulignant que la Tunisie restera à jamais « libre et indépendante malgré les complots qui se trament et contrevérités fusant de tous bords. » 

Tout en assurant « qu’aujourd’hui est l’heure de vérité », le président Saïed a fustigé la rhétorique colonialiste centrée autour de la logique du donneur de leçons qui s’arroge à lui seul le privilège de classer les pays en bons et mauvais élèves.

Le président de la République a par ailleurs dénoncé certaines parties à la solde de l’étranger qui n’ont de cesse de recevoir de sommes colossales d’argent dans le faux espoir de devenir les véritables décideurs.

« Qu’ils se réveillent de leurs illusions », a répliqué le chef de l’Etat, soulignant que la Tunisie « n’est ni une ferme ni un verger, ni une terre sans maître ».

Il a également critiqué les clivages adoptés par les puissances coloniales qui s’acharnent à diviser les peuples en « civilisés » et « barbares », ajoutant que ces peuples sont résolus à défendre leur l’indépendance.

Tout en rappelant « la vive protestation » exprimée il y a deux jours auprès de l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, le chef de l’Etat a chargé  le ministre des affaires étrangères d’en transmettre une autre, tout aussi ferme, auprès « d’une représentant d’un État étranger » accrédité en Tunisie.

Une protestation ferme et vigoureuse, a-t-il poursuivi, sera également adressée à ceux qui n’ont pas respecté les règles diplomatiques, la souveraineté de notre peuple et qui ont bafoué les règles élémentaires régissant les relations entre États.

Tout en soulignant que ces pratiques sont inacceptables, le président de la République a fait porter à leurs auteurs la pleine et entière responsabilité de leurs agissements.

« Nous sommes souverains. Nous n’hésiterons jamais à exprimer à cor et à cri nos positions », a fait savoir le président Saïed, rappelant que « la souveraineté nationale n’est plus sujet à négociation. »  

Tout en affirmant être au courant de l’ordre du jour de la réunion du Parlement européen tenue, jeudi, qui s’apparente plutôt à « une tentative d’ingérence manifeste dans les affaires intérieures de la Tunisie », le chef de l’Etat a souligné que les Européens ont « beaucoup à apprendre de notre pays en matière de droits et de libertés. » 

Ils les a pressé de s’affranchir de l’idée de donner des leçons aux autres, les invitant à scruter l’histoire de notre pays.

« Nos décisions sont typiquement tunisiennes. » a encore insisté le président de la République, ajoutant que le choix de la date de cette réunion par certaines parties étrangères était préalablement « planifié » mais que la justice a rendu sa décision le même jour.

« Quiconque ose défier notre pays aura une réplique qui lui sied », a conclu le président Saïed sur un ton défiant.  


 
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