Nouvelle mobilisation dans la soirée à Gabès.

Les habitants de Chatt Essalem ont de nouveau manifesté, dimanche soir, pour dénoncer la pollution industrielle et exiger l’arrêt immédiat des unités émettant des gaz toxiques. Ces émanations ont provoqué plusieurs cas d’étouffement parmi des élèves ces derniers jours.

Rassemblés pacífiquement devant les usines du Groupe Chimique Tunisien (GCT), ils ont réclamé leur démantèlement, des sanctions contre les responsables des intoxications, ainsi que la garantie de leur droit constitutionnel à un environnement sain.

Entre-temps, le député de la région de Gabès, Issam El Bahri Al Jebri, a révélé que, sous les ordres du président de la République, Kaïs Saïed, une commission gouvernementale conjointe des ministères de l’Industrie et de l’Environnement s’est rendue hier à Gabès pour inspecter les violations environnementales et la gestion des sites industriels.

Le député a précisé que la commission est encore en train de finaliser son travail, appelant à un diagnostic précis afin de permettre l’adoption de décisions adéquates. Il a souligné qu’il attendait des mesures urgentes du gouvernement pour protéger les habitants et lancer des projets de réaménagement environnemental, tout en insistant sur la nécessité d’une stratégie à long terme pour éradiquer toutes les formes de pollution dans la région.

La décision du gouvernement de confier à un groupe d’experts l’examen technique du fonctionnement des usines chimiques de Gabès a contribué à apaiser les tensions, calmer les esprits et rassurer la population.

Le point avec notre correspondant, Lakhdar Souid.

Equipe

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